Valparaiso – Chili

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Il ne fallait pas rester uniquement sur Santiago après cette course de folie. Le problème du Chili est qu’il faut avoir beaucoup de temps lorsque l’on veut s’attarder sur certains points. La perte de temps se fait uniquement par les transports. En effet, le pays est étiré et lorsque comme moi tu as dix jours devant toi, tu dois choisir entre le nord et le sud. Il y a deux choix, le bus ou l’avion car les vols internes sont bien présents. Le nord, le sud, l’ile de pâques, tout est accessible mais pas au même prix. Le but était de gérer le budget, donc le bus était la meilleure option.
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Pùcon était la destination à faire entre son volcan à gravir, ses activités outdoor tout autour mais mon sac à dos s’est posé sur une étape intermédiaire. Non loin de Santiago, se trouve Valparaiso juste décalé au nord et à deux heures de bus. Je suis fan de Street Art et j’aime découvrir de nouveaux spots dans le monde entier. Ici à Valparaiso, ce n’est pas que du simple graph, c’est une institution de l’art urbain.
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Les bus sont confortables, on retrouve la place de l’avion sans les repas. La télé est en espagnol par contre, ça permet de regarder le paysage ou de te reposer un peu. La route se fait facilement. Le terminus est juste à quelques kilomètres du centre ville et en prenant un taxi, tu y es en un quart d’heure seulement pour un prix dérisoire.
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Pour le logement, le plus simple reste les Hostals, des auberges de jeunesse où tu as une bonne communauté cosmopolite. Tu retrouves des frenchies, tu peux te faire comprendre en anglais car les chiliens ne sont pas friands des langues étrangères et sincèrement, ne font pas l’effort si tu ne parles pas espagnol. C’était mon cas. Mais quand tu souhaites vraiment te faire comprendre, tu y arrives même si personne ne parle la même langue. En rapport qualité-prix, l’hostal est bien placé, c’est propre, sécurisant et puis, tu n’y vas que pour dormir et te laver. Il suffit juste de regarder sur le net ou sur le routard pour en trouver un de bien.
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C’est assez important de bien être placé dans Valparaiso car c’est une ville entourée de 45 collines. Certes, pour un coureur c’est cool, mais chacune a son histoire et surtout son coté sécuritaire. La journée la ville grouille et c’est sympa malgré que ce soit fatiguant à force. Mais le soir ça peut craindre dans certains endroits. La visite de la journée s’est faite simplement en allant à droite et à gauche, en passant dans des endroits sans doute difficile le soir.
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La ville a vraiment souffert à cause d’un terrible tremblement de terre mais aussi à cause d’incendies. La végétation est sèche, il a beaucoup de vent et entre les ruelles les courants d’air sont omniprésents, idéal pour attiser le feu rapidement.
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On est vraiment dans une ville en bord de mer, comme en France, l’esprit ressort comme lorsque l’on découvre Marseille. Pour la petite histoire, le nom a été donné par la personne qui l’a découverte en donnant le nom de sa ville natale en Espagne. La ville est vraiment coupée en deux zones, les collines où sont souvent les classes aisées et la ville près du port pour la population moins aisée, voire pauvre. D’ailleurs un gars a eu la bonne idée de mettre en place le port de l’uniforme en classe afin de remarquer les différentes classes.
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En dehors d’un coté très historique et très économique grâce au port, la ville déborde de graffitis. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, depuis un certains temps, le graf est autorisé si l’on respecte certaines règles. On retrouve toutes sortes de styles, du dessin, de l’art, du lettrage, c’est un tout autre monde. Quand je suis arrivé sur une des collines (Cerro), j’ai pu observer un changement radical avec les environs du port même si les tags affluent au niveau de l’océan. Je galère en France à trouver de beaux murs alors qu’ici je ne savais pas où regarder. Ils étaient de partout, c’est une culture et c’est magnifique.
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Le dépaysement est garanti ici, la vie, les lieux, l’agitation, c’est urbain à mort. T’en prends plein la tête. A coté de là, viña Del Mar , est juste une ville à 20 minutes en métro qui te fait couper un peu de ce contexte. On oublie un peu le Street Art, on sent que l’endroit est plus aisé autour de nous. Des shops, plus ordinaires moins en vrac ou à l’arrache. C’était pas mal de découvrir ce spot juste une partie de l’après midi entre son centre qui grouille et la côte au bord de l’océan. C’était bien et mémorable tellement ces deux villes sont curieuses. 
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 J’ai bien kiffé découvrir cet art de rue, et j’aurais bien fait plus de tofs en street art afin d’avoir un max de contenu mais le temps était compté pour un trajet de 10h en bus vers Pùcon. En tout cas, je suis chaud pour y retourner et me faire plaisir à prendre ces spots introuvables ailleurs. On pourrait comparer cet endroit à Lisbonne ou Marseille mais au final, la comparaison est impossible tellement c’est atypique.
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