ON / OFF

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Il est vrai que depuis plusieurs mois, même depuis plusieurs années, je me sens dans un ventre mou sur mes performances et dans mon être intérieur, avec de la motivation malgré tout, mais avec plein de doutes. Pourquoi ? Tout simplement car je pense que je suis mon principal adversaire. J’ai fait la promotion du changement de mode de vie mais pour être sincère, je n’ai pas toujours été sincère sur tout. Oui, il y a eu de gros écarts, parfois nécessaires mais ici trop fréquents. 

Depuis pas mal de temps, je suis de belles personnes sur de la programmation d’entrainement et avec de l’accompagnement personnel à distance, et je me dois du coup de donner de bons exemples mais aussi véhiculer une bonne image. 

Cette période que nous venons et sommes en train de vivre, m’a fait remettre beaucoup de choses à leurs places, que j’avais aussi oubliées : Être plus altruiste, partager de manière simple sans en faire des caisses, continuer à vouloir progresser de manière sereine, méditer, se remettre en question, rester positif et surtout modérer et mieux gérer mon alimentation.

En dehors de cet accompagnement sur des trainings personnels via des séances écrites, je souhaitais les accompagner sur l’alimentation. Je me forme depuis pour ne pas raconter n’importe quoi.

Lorsque j’ai commencé à courir, mon changement a été très radical en passant de une à deux pizzas par jour à de la soupe et de la diversité dans mes repas. La diversité avant 2010 était de passer d’une base blanche à une base tomate. J’avais quasi stoppé l’alcool pendant la semaine, et je buvais de temps en temps, comme une personne normale quoi. Certains diront qu’il faut se faire plaisir, je suis d’accord mais pas tout le temps, et surtout quand tu veux performer. 


Pourquoi cet article au final ? Rien de nouveau pour les personnes qui me suivent, sauf que pendant une longue période, il y a eu plus de laisser aller. Je ne sais pas dire pourquoi, peut être car je suis dit qu’en se faisant plaisir avec de grosses bières chaque soir et même plus parfois, et en s’entrainant dur, ça pouvait passer. J’ai passé de belles séances, avec une vitesse correcte et de l’amélioration dans des secteurs difficiles pour moi. Mais finalement, non, ça ne passe pas. C’était au coin de ma tête sans réellement faire le job pour à nouveau me prendre réellement en main. Je suis d’accord il faut savoir se faire plaisir, mais de manière raisonnée, depuis longtemps ce n’était plus le cas. 

 

 

Je suis quelqu’un de plutôt « on / off », du tout ou rien, l’alimentation va avec. Je me fais chier à manger correctement et même parfois à faire trop attention, mais boire tous les jours annule tout cet engagement. Ces derniers mois, dernières années, j’étais plus sur le coté « off ». On dit que 2021 va être une nouvelle année, avec du changement et surtout de l’espoir. Je préfère anticiper et bouleverser beaucoup de choses dès à présent. Lorsque j’ai arrêté de fumer plus de 30 clopes par jour en 2010, j’ai eu un déclic que j’ai pris au vol pour garder le cap vers une vie plus saine. Depuis deux semaines (fin novembre), quelque chose est venu, du coup je l’ai saisi de manière positive. 

Pourquoi parler d’entrainement pour tout ça ? Car j’ai envie de me tester sur de la nouveauté, sur des choses que j’ai pu voir sur des athlètes de haut niveau, loin du mien mais aidant malgré tout à la performance. Je suis à la recherche de performance de manière saine et surtout, je cherche un protocole me permettant de ne faire aucun écart, toujours pour rester dans ce mode « on / off ». Je suis très bien accompagné de mon coté avec Organicoach sur des trainings poussés et sur un suivi quant à ma manière de consommer. Je souhaite avoir une ligne conductrice pour ne pas me préoccuper de ce qui se passe autour. 

Lorsque tu bouleverses des choses et que tu tâtonnes, il faut être accompagné. J’ai décidé depuis quelques jours de passer à une diète cétogène. En collaborant avec l’Aromathèque avec qui nous allons faire des webinaires en 2021 sur plusieurs sujets tels que « l’alimentation du sportif », « la phytothérapie », « la micro nutrition dans le sport »… J’ai eu envie de pousser plus loin les choses, en testant sur moi, pour arrêter les excès, performer mais surtout de pouvoir partager tout cela avec les gens qui me suivent et intéressés par ces méthodes.

Je ne veux pas que le cétogène soit mon alimentation de base sur toute l’année mais je souhaite pousser cela pendant tout le mois de décembre, mois difficile à gérer côté alimentation mais par contre indispensable sur ma détermination. En gros, si je passe ce cap, je serai prêt à en passer un autre pour continuer sur cette voie positive. Je pense qu’il faut que ce soit ainsi pour passer du « off » au « on ». 

Pour rappel, la diète cétogène, est une alimentation en protéines et en lipides. Les glucides sont quasi exclus. Le but est d’optimiser la lipolyse, que nous utilisons principalement en longue distance et en endurance. Bannir les sucres tout en les remplaçant par de bonnes graisses. Pour bien faire et ne pas m’exploser (car cela engendre de la fatigue au départ,) je suis accompagné par l’Aromathéque pour les conseils sur mon alimentation au quotidien, et par Organicoach pour que mes entrainements soient cohérents avec cette nouveauté. Beaucoup de fatigue va arriver les 4-5 premiers jours en attendant que le corps mette en place la cétose. 

Mon alimentation, pour ceux qui découvrent, sera basée sur 80% de lipides, 20 grammes de glucides et 70 à 85g de protéines par jour. Ce ne sera pas facile socialement, ni facile pour moi qui aime charger parfois mes plats et qui aime les pâtes, les biscuits et les chocolats… En plus j’ai un calendrier de l’avent à ouvrir chaque jour. Mais quand tu es déterminé, tu y vas et tu laisses les choses difficiles de côté, puis s’en servir. Il me faut retrouver cette détermination que j’ai eu au début : Le retour aux sources.

Je vais donc faire ça pendant 1 mois, avec un test sur la fin de cette période, puis m’orienter sur du Low carb, moins contraignant socialement et plus varié. En gros, j’aurai la possibilité de consommer plus de glucides donc un peu de féculents et me récompenser par quelques plaisirs gustatifs avec une bière de temps en temps. Le départ sera difficile mais radical pour faire un bon reset et partir sur de bonnes bases ensuite.

J’en suis à peine à mon troisième jour où j’ai fait principalement du home trainer et peu de running pour régler et gérer les coups de mou. Bien-sûr, j’ai des moments de faim déjà maintenant, mais finalement je savoure lorsque je mange. Evidemment, je ne vois pas de changement et la fatigue commence à venir mais j’ai hâte de voir cet inversement. 

C’est une vraie expérience. Le but est de pouvoir partager mon vécu. Certains mettent en avant des bienfaits sur des choses qu’ils n’ont jamais testées. Ici, je pourrais en parler, le partager, évoquer mon ressenti sur chaque jour et transmettre. J’aime lorsque l’on me sollicite pour des conseils comme pour l’arrêt de la clope, sur la transition de passer à 0 à un mode de vie actif, etc… 

Aujourd’hui, je souhaite mettre un point d’honneur sur l’alimentation de manière simple afin que tout le monde comprenne. Quand j’entends certains athlètes parler de cela, je coupe avant d’avoir fini de tout lire car mon pauvre cerveau part sur autre chose. Comme dans le partage de sa passion, la performance est importante, mais s’adresser à tout le monde l’est beaucoup plus. Nous allons gérer ça avec l’Aromathèque prochainement, pour que tout le monde trouve son bonheur et que l’on puisse répondre à chacun. 

Dans mon prochain article, ce sera une sorte de carnet de bord sur ce mois de décembre riche en graisses et en nouvelles expériences. Comme vous l’avez compris, c’est un travail sur moi-même pour combattre ma propre personne et retrouver le mec d’il y a quelques années, plus épanoui aussi.  Mais aussi, ce job est surtout pour alléger mon organisme, mon système digestif, apprendre de nouvelles choses et surtout : le partager. Un esprit sain dans un corps sain. 

A suivre…