C.C.C

Le corps a ses limites, même si le mental est présent. Je l’ai vu ce vendredi après mon passage près de Champex en Suisse. J’ai déjà eu des crampes, mais là, en avoir de partout, c’est dingue. Je voulais voir plus loin, repartir, mais en vain. Impossible de lever les jambes au dessus des genoux sans avoir des crampes aux quadris. Impossible de s’asseoir sans avoir des crampes aux mollets. Impossible d’aller de droite à gauche sans avoir des crampes aux hanches. Impossible d’avoir une bonne foulée sans avoir des crampes sous le pied ou aux orteils. La décision a été sage pour bien rebondir, et rapidement. Ça paraît fou, mais l’ultra m’attire encore plus après cette épreuve. Non pas pour la douleur mais pour la gestion et la découverte de soi même dans l’effort. Je ne lâcherai pas, bien au contraire. Mon envie est grande et avec l’accompagnement que j’ai, la restriction que je m’impose parfois, il faut réussir pour le futur. Et surtout, se faire plaisir. Hier ce fut partagé. Mon pote Steph m’a permis de retrouver le sourire avec sa belle perf. Maintenant, il faut aller de l’avant sans refaire l’histoire et surtout progresser dans ce qui a été mal fait. On en apprend chaque jour que ce soit en course comme dans la vie. Cette fois-ci, ce fut en course. Je m’hydrate bien en dehors grâce à mon amour des bières mais là, ce ne fut pas le cas. Un manque d’hydratation peut être, pourtant j’avais tout en ma faveur, mes supporters et mes équipementiers. Place à la suite, un dernier périple et la coupure annuelle va se faire. Je vais pouvoir encore plus profiter de mes deux princesses et peut être si notre bébé le permet, faire des grasses mat. Un lever a 8h serait déjà grandiose.   On va se régénérer un maximum pour être prêt pour fouler les terres québécoises de nos cousins. UTHC, nous voilà !