A l’aise en Corrèze

L’ecotrail a été quelque peu digéré mais quelques traces sont encore présentes. J’ai quand même désirer quitter mes deux femmes pour aller à Tulle pour le Tulle Brive Nature. Farid, l’organisateur, m’a gentillement invité pour cette cinquième édition qui compte au TTN. Comme il s’agit d’une course comptant pour le championnat de France de trail long, le plateau va être une nouvelle fois relevé. C’est un honneur pour moi. J’apprends toujours davantage à côté des grands. J’ai toujours des lacunes et, grâce à Eric, je peux travailler encore sur mes points faibles et améliorer ma façon de m’entraîner. Le travail est vraiment la clé de tout. Avant de venir dans le fief de Francois, la récupération après l’ecotrail fut rapide avec deux jours d’inactivité et quelques footings par la suite. Le spécifique s’est fait ensuite. Reprendre un peu vitesse a été dur. Je garde toujours en ligne de mire les courses estivales de montagne qui sont très formatrices. J’aime bosser ainsi, travailler, persévérer et voir de l’avant, je m’imagine bien dans de l’ultra si j’en suis capable. Je gravite toujours dans les bois, à une heure bien matinale grâce a ma princesse qui est mon nouveau réveil. Je ne peux lui en vouloir, tellement elle nous rend heureux tous les deux. La fatigue est malgré tout présente de plus en plus. Les courtes nuits, le boulot et la fatigue des entraînements se font sentir. Mais je le veux bien. Je ne connaissais pas les environs de Tulle, la Corrèze est un environnement nouveau pour moi. C’est toujours une joie de découvrir de nouveaux paysages, de nouvelles personnes. Cette fois-ci, ce fut tout seul mais je retournerai sûrement ici de nouveau en famille. L’accueil a été tellement merveilleux, avant, pendant et après la course. La ferveur des gens m’a presque fait oublier mes crampes que je me suis chopé sur mes deux ischios. Les premières chaleurs et la journée de taf la veille m’ont mis en difficulté même si généralement j’aime ce type de climat. Là, non, j’ai vraiment lutté contre moi même et surtout ces foutues crampes. Ça bloque sur place. Une galère, j’ai vraiment limité les dégâts. Le mental est bien forgé. Le fait de n’avoir pas d’assistance a sans doute influencé sur ces maux. Mais parfois il est bon de se débrouiller seul, cela nous remet en place. Ce fut une nouvelle fois une fabuleuse expérience. Sans pression, cette course fut belle, les sentiers de Corrèze sont charmants, l’environnement magnifique entre lac, sous bois, rivières et architecture historique. Je repars dans la foulée rejoindre mes deux femmes et reprendre ma vie de nouveau papa dans la foulée. Les nuits restent courtes, mais c’est la vie et je l’aime encore plus maintenant. Place à la Corse dans un mois pour le trail Napoléon, un spot magnifique pour accrocher un dossard. Ce sera également quelques jours de partage avec mes amis Corse. A eux de me faire découvrir leur île extraordinaire. Avant cela, les gros blocs vont commencer, je vais également faire un big week-end lors de la reco du Lozertrail. C’est une reco organisée par la course où tout le monde peut participer. Sur un, deux ou trois jours. De quoi découvrir la Lozère et les gorges du Tarn. Du kilomètre et du dénivelé au programme. Ça me manquait..